Exposition Berlin
Ver/schiebungen
Galerie Nord-Kunstverein Tiergarten
Exposition du 22.07.2011 au 20.08.2011
Francesco Finizio, Sylvie Ungauer
Vernissage : vendredi 22 juillet, 19h
http://www.kunstverein-tiergarten.de/
Cliquez sur les images pour des images plus grandes
Perruques, 2006-2007, 7 dessins à l'encre noire, 70 x 110 cm
3 éléments de l'installation At Home, 2000, bande vidéo tricotée, métal, socle
et 2 dessins de Maisons, 2011, 7 dessins au feutre noir, encadrés 40 x 50 cm
voir en grand
Vidéo projection : Déplacés, a moving sculpture, 2006, 14 minutes
At Home, 2000 et Maisons, 2011
Galerie Nord-Kunstverein Tiergarten
Exposition du 22.07.2011 au 20.08.2011
Francesco Finizio, Sylvie Ungauer
Vernissage : vendredi 22 juillet, 19h
http://www.kunstverein-tiergarten.de/
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Perruques, 2006-2007, 7 dessins à l'encre noire, 70 x 110 cm
3 éléments de l'installation At Home, 2000, bande vidéo tricotée, métal, socle
et 2 dessins de Maisons, 2011, 7 dessins au feutre noir, encadrés 40 x 50 cm
voir en grand
Vidéo projection : Déplacés, a moving sculpture, 2006, 14 minutes
At Home, 2000 et Maisons, 2011
déplacements / verschiebungen
Francesco Finizio
Sylvie Ungauer
22 juillet - 20 août 201
L'exposition « déplacements / verschiebungen » est consacrée à l'inscription et la transformation d’actes performatifs à travers des installations et des dessins. Le travail de Sylvie Ungauer et de Francesco Finzio s’inscrivent différemment dans le rapport, la relation entre la parole et l'action. La référence ici n'est pas l'approche classique de la philosophie du langage de John Austin L. et de John Searle, mais plutôt le discours culturel et scientifique de la construction identitaire influencée par Judith Butler. Une grande importance est donnée ici à la construction symbolique de l'espace, où les connotations de genre et le rôle socio-politique et économique des lieux et des espaces sont le centre d'intérêt.
L'installation "at home" (2000) de Sylvie Ungauer se compose de 15 éléments sculpturaux présentés sur une plateforme en bois. Ces formes sculpturales creuses font penser à des chapeaux ou à des architectures expressionnistes. Elles ont été réalisées à partir de bandes de cassettes VHS tricotées, dont le support d'image, dépouillé de sa fonction, est à peine reconnaissable comme tel mais conserve encore l'image enregistrée et l'information sonore.
Parallèlement à cette installation, deux séries de dessins de Sylvie Ungauer sont également présentées.
Une première série de sept dessins réalisés méticuleusement à l’encre de Chine sur des papiers de grand format (110 x 70 cm chacun) montre des perruques qui s’apparentent à des coiffures artistiques, partiellement sophistiquées. Alors que les perruques font clairement référence à des périodes historiques, des styles, des cultures et des sexes différents, il n’y a aucune référence métaphorique liée au sujet porteur et à son physique : le corps humain est simplement absent. A la place de la tête se trouve un vide à échelle 1:1. La position du dessin au mur se rapporte, suivant des statistiques, à la taille moyenne d’un corps humain de type européen, de sorte que la tête du spectateur puisse incorporer cet espace.
La série "maisons", également composée de sept dessins réalisés au feutre, s’inspirent des couvertures de magazines ou des affiches de cinéma des années 50 à 60, mais les figures féminines sont ici échangées par des éléments architecturaux reproduits en petit format. Les bâtiments renvoient véritablement à des architectures emblématiques qui jouent un rôle constitutif dans les films référencés, dont le titre apparaît également suivant la typographie originale.
"How I went in & out of business for seven days and seven nights" (2008) de Francesco Finizio est composé de deux éléments principaux: une installation comportant une collection d'objets du quotidien modulables et un diaporama de 97 images.
Les objets mais aussi l'ordre des images sont issus d’une installation-performance réalisée par Francesco Finizio durant sept jours et sept nuits à la Galerie ACDC à Bordeaux en 2008. Pendant cette performance, dix fonctions commerciales ont été attribuées à cet espace. La symbolique, mais aussi la fonction spatiale réelle du lieu se trouve modifiée par la configuration des objets et change suivant les fonctions. La peinture blanche qui vient obscurcir la vitrine de la galerie, côté rue, est grattée pour informer de chaque nouvelle "idée d'entreprise": laverie, salle de prière, Maison de la Presse, etc. Dès "l'ouverture", la fermeture est annoncée de la même façon.
Ulrike Kremeier, commissaire de l'exposition.