About


In 2005, after a stay in the Centre region, Sylvie Ungauer settled in Brittany and joined the École Supérieure d'Arts de Brest. From scholarships to residencies and other artistic projects, geographical displacement - in France and abroad - is omnipresent in Sylvie Ungauer's career and work. From the outset, her experience at the Akademie Schloss Solitude in Stuttgart, followed by several stays in Germany, proved to be rich in cultural and artistic exchanges that influenced her production. Her interest in identity and feminist issues was accompanied by a more systematic reflection on the relationship with the "Other". Sylvie Ungauer then developed an artistic practice based on the observation and study of the networks that structure our society, of the relationships between the individual, his or her living space and the outside world. The number of collaborations increased. The networking of different protagonists - artists, professionals or amateurs - is regularly involved in the conception and production of his works. Similarly, there is a mix in the choice of techniques and materials used. The use of video or computer tools does not exclude the practice of weaving, knitting or sewing, while synthetic materials (resin, fibre optics, latex, silicone) can sometimes give way to the use of salvaged materials (used video tapes, plastic bags, clothing).
Attracted by the reticular systems that govern today's world (Internet network, information flows, molecular structures, etc.) and by the notion of habitat in its spatial, temporal, social and geographical dimensions, Sylvie Ungauer produces works of varying scales. Models such as At Home, 2000, A wig for 3, 2006, sculptures such as Bunker/burqa, 2012, films such as Le Cameroun c'est le Cameroun, 2014 and graphic works such as Maisons 2011 are all proposals that materialise the organisation and deployment of universes, from the infinitely large to the infinitely small. The notion of sharing is also at the heart of the artist's concerns. In Data Horizon, 2012, the public is clearly solicited and the question of the private/public space as a place of meeting and social exchange is also highlighted via different modes of operation such as the performance Prêt-à-porter 2012, Beyond the Mask: Masquerade 2015.



En 2005, après avoir séjourné en région Centre, Sylvie Ungauer s'installe en Bretagne et intègre l'École Supérieure d'Arts de Brest. De bourses d'étude en résidences et autres projets artistiques, le déplacement géographique – en France comme à l'étranger – est omniprésent dans le parcours et l'œuvre de Sylvie Ungauer. Dès le départ, son expérience à l'Akademie Schloss Solitude de Stuttgart suivie de plusieurs séjours en Allemagne s'avèrent riches d'échanges culturels et artistiques qui influencent sa production. L'intérêt qu'elle porte aux problématiques identitaires et féministes s'accompagne de manière plus systématique de réflexions sur la relation à l'«Autre». Sylvie Ungauer développe alors une pratique artistique axée sur l'observation et l'étude des réseaux qui structurent notre société, des relations entre l'individu, son lieu de vie et le monde extérieur. Les collaborations se multiplient. La mise en réseau de différents protagonistes – artistes, professionnels ou amateurs - intervient régulièrement dans la conception et la réalisation de ses œuvres. De la même manière, on note une mixité dans le choix des techniques et matériaux utilisés. Le recours à la vidéo ou à l'outil informatique n'exclut pas la pratique du tissage, du tricot ou de la couture, tandis que les matières de synthèse (résine, fibre optique, latex, silicone) peuvent parfois laisser place à l'utilisation de matériaux de récupération (bandes vidéo usagées, sacs plastiques, vêtements).
Attirée par les systèmes réticulaires qui régissent le monde d'aujourd'hui (réseau Internet, flux d'information, structures moléculaires...) et par la notion d'habitat dans ses dimensions spatiale, temporelle, sociales et géographique, Sylvie Ungauer produit des œuvres à échelles variables. Maquettes At Home, 2000, A wig for 3, 2006, sculptures Bunker/burqa, 2012, films Le Cameroun c’est le Cameroun, 2014 et œuvres graphiques Maisons 2011 sont autant de propositions qui matérialisent l'organisation et le déploiement des univers, de l'infiniment grand à l'infiniment petit. La notion de partage est également au cœur des préoccupations de l'artiste. Dans Data Horizon, 2012, le public est clairement sollicité et la question de l'espace privé/public comme lieu de rencontre et d'échanges sociaux est mise en évidence via aussi différents modes opératoires tels la performance Prêt-à-porter 2012, Beyond the Mask : Masquerade 2015.